Projets
Premier jardin de plantes médicinales (étés 2019 et 2020)
En collaboration avec l’Éco-quartier Peter-McGill, et sur une parcelle de terre prêtée par le Collège de Montréal! Le 27 juin 2019, 9 personnes se sont rencontrées pour démarrer un jardin médicinal tout en acquérant des connaissances, en nouant des relations et en échangeant des enseignements. Ensemble, elles ont préparé le sol et planté les semences traditionnelles des trois sœurs, soit des courges, du maïs et des haricots. Elles ont aussi planté un carré de foin d’odeur (hiérochloé odorante, ou sweetgrass en anglais), offert par un ami abénaquis d’Odanak! Lorsque ces personnes sont revenues arroser ce nouveau jardin et en prendre soin, elles ont ajouté quelques plants de sauge sacrée. En cultivant ce projet, tou·te·s les travailleur·euse·s étaient d’accord que « la vraie réconciliation est un processus continu qui commence par l’établissement de bonnes relations ». Le jardin a été planté de nouveau à l’été 2020 et sera un projet que nous poursuivrons fièrement chaque été. Press release in French Envoi de 500 cartes postales - Avril 2019
À la fin de mars 2019, le budget fédéral consacrait un chapitre entier à l’amélioration des conditions de vie des autochtones. Seule une petite portion, 60 millions sur cinq ans, est destinée à améliorer les conditions de vie dans les centres urbains.
C’est pourquoi nous devons continuer la mobilisation et vous pouvez y contribuer! Afin de garder le Momentum nous devons souligner l’incroyable travail que le comité santé du Réseau a effectué depuis 10 ans : Étude sur l’évaluation des besoins, tente de sudation, formation à la sécurité culturelle, pilotage du projet de surveillance de la reconnaissance et de l’application des droits des autochtones, ainsi que notre incorporation en tant que Centre de santé Tiohtià:ke. Toute une série de réalisations! Pendant le mois d’avril, avant que le budget soit de nouveau présenté à la chambre des communes, veuillez contacter (appel, courriel, gazouillis, envoi de carte postale ou de lettre) au moins les ministères des Finances et des Services aux Autochtones. Peut-être cherchent-ils des exemples concrets à inclure dans le budget ?! Voici un exemple de message clé qui leur rappellera notre projet : *Imprimer les cartes postales sur du papier cartonné* Sachez que les Premières Nations, Métis et Inuits à Montréal/Tiohtià:ke ne devraient pas avoir à attendre plus longtemps pour avoir accès à un véritable Centre de santé holistique, encadré par des ainés expérimentés, des navigateurs du système et du personnel dans un environnement culturel sécuritaire. Donnez aux autochtones de Tiohtià:ke l’occasion de s’autodéterminer, dans un contexte ou le transfert de connaissances et les enseignements sont en adéquation avec les services sociaux et les services de santé. Reconnaissez le projet en lui octroyant une portion du budget 2019 (chapitre3, p140) pour les environnements urbains. Contribuez à faire du Centre de santé de Tiohtia:ke une réalité! NB: Le courrier envoyé aux membres du parlement est dispensé d’affranchissement. Ministre des Finances, Honorable William E. Morneau Chambre des Communes Ottawa Ontario K1A 0A6 Courriel : Bill.Morneau@parl.gc.ca Ministre des Services aux autochtones, Honorable Seamus O’Regan Courriel : Seamus.ORegan@parl.gc.ca Ministres des relations Couronne-Autochtones, Honorable Carolyn Bennet Courriel : Carolyn.Benett@parl.gc.ca Votre soutien est grandement apprécié. N’hésitez pas à partager (objectif 500 cartes postales). Cliquer ici pour plus de détails sur notre page Facebook ![]() Programme de Navigateurs en santé autochtone
Communiqué de la Ville de Montréal (août 2018) Après plusieurs mois de succès, le centre de santé autochtone de Tiohtià:ke est dans l’obligation d’annoncer la fermeture de son programme pilote de navigateurs en santé autochtone à compter du 31 mars 2019. Au courant des sept derniers mois, les navigateurs en santé autochtone ont créé des liens avec divers organismes autochtones et allochtones de Tiohtià:ke. Les navigateurs ont amorcé des initiatives de coopération avec le Centre des Femmes Autochtones de Montréal, Projets Autochtones du Québec, le Centre d’Amitié Autochtone de Montréal et Stella pour en nommer que quelques-uns. Ces partenariats ont permis aux navigateurs ainsi qu’aux intervenants communautaires de travailler de pair et d’accomplir la mission du centre de santé Tiohtià:ke par l’entremise d’actions de sensibilisation, d’une présence accrue au sein de la population autochtone urbaine, de référence et d’accompagnement aux points de services. Ce projet de navigateurs en santé autochtone, le premier en son genre au Québec, a servi de plateforme pour la réalisation de plusieurs initiatives et de recommandations pour le futur. Comme nous le savons tous, le racisme et le manque de sensibilisation culturelle sont des obstacles importants obstruant l’accès aux services sociaux et de santé auxquels font face les Autochtones. L’apport de navigateurs en santé autochtones s’inscrit donc comme une priorité centrale de notre démarche pour améliorer la qualité de vie et le bien-être des membres de la communauté autochtone de Tiohtià:ke. Bien que ce projet prenne fin, le centre de santé Tiohtià:ke travaille sans relâche pour permettre la reprise de ce service essentiel. Nous gardons espoir et continuons la recherche de sources de financement qui permettront de relancer ce programme de navigateur, la nature essentielle de ce programme ayant été prouvée a maintes reprises. Projet d’amélioration de la qualité
Au cours de la conférence sur la santé autochtone qui a eu lieu à Toronto en mai 2018, Sean Yaphe a assisté à un atelier d’amélioration de la qualité réalisé par Dr. Jeremy Rezmovitz et Patricia O’Brien du programme de qualité et d’innovation du département de médecine familiale et communautaire de l’université de Toronto. Cet atelier abordait la question du développement d’un projet d’amélioration de la qualité au sein de son organisation. Les Dr. Rezmovitz et Dr. O’Brien ont également offert des rencontres individuelles aux représentants d’organismes avec l’objectif de collaborer sur la mise au point de ces projets. À l’issue de cette rencontre, nous avons planifié d’élaborer un projet collaboratif avec un CLSC qui évaluerait les soins que reçoivent les Autochtones et qui identifierait les obstacles auxquels ceux-ci font face afin de proposer des solutions. L’information recueillie nous permettrait également de mettre au point une campagne de sensibilisation sur l’accessibilité et la qualité des soins de santé offerts aux Autochtones à Montréal. Ce projet collaboratif entre l’Université McGill et le CLSC Métro est présentement en cours de réalisation Projet de Sécurité Culturelle
Ce projet pilote a été développé en partenariat entre les membres du conseil administratif du IHCT Sean Yaphe, Carrie Martin et Pascale Annoual, ainsi que Dr. Faisca Richer de l’Institut National de Santé Publique (INSPQ). Le projet a débuté en été 2016 alors qu’une revue littéraire a été réalisée détaillant les programmes qui furent développés ailleurs au Canada et à travers le monde. Immédiatement après, un brouillon du manuel fut écrit. Du support financier fut donné par NETWORK pour engager une personne ressource additionnelle afin d’assister à l’écriture. Lors de l’été 2017, nous avons été approché par le CIUSSS Centre-Sud de Montréal afin de donner des formations sur la sécurité culturelle à un groupe de professionnels de la santé travaillant avec les Autochtones logés précairement, incluant les jeunes dans la rue, et ceux ayant des dépendances chimiques. Le groupe fut divisé en 2, et ont reçu chacun 3 sessions de 3 heures chacune. Les 3 sessions ont couvert : la diversité socioculturelle et socioéconomique de la population Autochtone de Montréal; décrit les liens entre l’histoire de la colonisation au Canada et l’état de santé courant de la population Autochtone; et appliqué une approche de la sécurité culturelle en développant des pratiques réflectives et en apprenant comment interagir avec une humilité culturelle et le respect. Les formateurs incluaient l’Aînée Morningstar Orr, Dr. Faisca Richer, Carrie Martin et Sean Yaphe. Des évaluations furent conduites à la suite de chaque session, et il fut constaté que ce programme pilote de formation en sécurité culturelle, le premier de ce genre dans le système de santé au Québec, était une expérience globalement positive. Des ajustements seront apportés au programme à mesure que nous avançons, incluant raccourcir sa durée, encourager plus de discussions entre les participants, réunir ensemble les participants de mêmes professions afin de partager leurs expériences, et comprendre les connaissances de base sur les Autochtones et la sécurité culturelle dans le groupe. Le projet fut le sujet d’une présentation orale lors du Indigenous Health Conference à Toronto en 2018. Additionnellement, il fut accepté pour une publication dans le International Journal of Indigenous Health dans leur volume de mai 2019. Manuscript (en anglais seulement) Agents de développement
Plus tard en 2018, le Indigenous Health Centre of Tiohtia :ke a été très chanceux de recevoir un cadeau de 20 000$ d’un membre allié vivant à Montréal. Nous avons donc recruté comme employées Juliette Prié et Kate Legrand afin de principalement lier et communiquer avec nos membres, assister dans la procédure d’application pour statut charitable, et même écrire des applications afin d’aller chercher d’autres fonds. Pour toutes demandes de renseignements concernant le projet du centre de santé, contactez nos agents de développement ici. Salle de purification (smudging)
Le conseil d’administration du Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke travaille sans relâche sur l’ouverture d’un centre de santé holistique au centre-ville de Montréal. D’ici à ce que ce projet se concrétise, nous travaillons en étroite collaboration avec les services de santé montréalais afin d’assurer que les besoins des patients autochtones soient dûment respectés dans les cliniques et les hôpitaux de la ville. Lors de la dernière conférence Next City Vanguard, nous avons reçu un prix de 2500 $ afin de nous dans notre projet d’établissement d’une salle de purification (smudging) au site Glen du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Ce projet constitue une réponse temporaire à un besoin criant, celui de l’accès à un centre de santé pour les personnes autochtones ; il s’agit d’un pas important vers la réconciliation et vers la reconnaissance de nos pratiques traditionnelles de guérison comme étant légitimes et essentielles au bien-être spirituel des patients. Le CUSM accueille et traite de nombreux patients autochtones venant de la ville de Montréal ou de l’extérieur. En plus du stress habituel lié à la navigation dans le système de santé, les personnes autochtones font face à de nombreux défis supplémentaires dont le manque d’accès aux méthodes traditionnelles de guérison en milieu hospitalier. L’aménagement d’une salle de purification (smudging) au CUSM constitue une première étape dans la recherche de solutions et dans l’apaisement de l’anxiété et du stress vécus par les personnes autochtones qui ont recours aux services du système de santé. |